TRA 2015 – Étape 2

– 16 avril 2015 –

Cafayate – Fiambala

 

  • Le mot de l’organisation

Comme dans les plus grands rallyes raids, le Trophée Roses des Andes comporte des étapes de liaisons. Si elles ne comptent pas au classement, elles sont toutefois inévitables. L’objectif : rejoindre des secteurs grandioses présentant le plus grand intérêt technique.

C’est par ce passage obligé que les Roses ont débuté leur journée. Au programme 443km au départ de Cafayate pour rallier la région de Catamarca. La spéciale comporte quant à elle 45,8km. Courte ? A vol d’oiseau peut-être, mais il aura fallu plus de 8h à certains équipages avant de franchir la ligne d’arrivée.

Dès les premiers kilomètres, les équipages ont été confrontés aux difficultés qu’offre ce terrain de jeu exceptionnel. Les techniques de franchissement ont dû être appliquées. Face à elles, un paysage surprenant, dénué de végétation, quasi lunaire.

Un décor de Far West à la John Wayne !

Sur cette étape, les Roses ont douté. Prises au jeu, elles ont décortiqué le roadbook, exploré, cherché à couper pour gagner chaque fois que c’était possible quelques centaines de mètres. Elles le savent à présent, ce sont ces coupes chirurgicales mises bout à bout qui les feront remonter au classement.

C’est dans le rio asséché que le stress a laissé place au plaisir. Moment de répit pour les navigatrices, au tour des pilotes de se régaler ! Des sensations elles en ont eu. Elles ont pu « roulé ». Grisées par la beauté du paysage, elles en ont profité pleinement.
Sortir de cette portion ne fût pas évidente, et ce qui les attendait ensuite non plus : les dunes. Un aperçu de l’étape du lendemain, un premier contact qui ne fût pas sans embûche. Il ne fallait pas se laisser attendrir devant la splendeur de ces monticules de sable blanc, mais rester concentrées. Multiples furent les tankages et la solidarité entre équipages omniprésente.

L’arrivée au bivouac sous une tempête digne de Fiambala, la vallée du vent, n’a pas entaché leur moral. Sourires aux lèvres, généreuses de récits de leurs aventures du jour, c’est à table qu’elles se sont plongées dans l’étude du roadbook de la 3ème étape.

 

  • Les infos à retenir

    • 505 km dont 46 de spéciale
    • Temps estimé : entre 7 et 9 heures
    • Départ à partir de 7h45
    • Apparition du sable et des premiers secteurs hors-piste.

 

  • Le profil

Les équipages poursuivent leur route vers le sud pour cette deuxième étape. Elle débutera, comme c’est souvent le cas dans  les grands rallyes raids, par un long secteur de liaison (plus de 440 km) avant d’attaquer la spéciale. Une fois en piste, on réalise que l’attente en valait la peine. L’entrée dans le canyon est simplement extraordinaire ! Les pilotes se régalent et les copilotes ne sont pas en reste.

La fin d’étape, au pied des massifs dunaires vertigineux sera sans doute décisive pour le reste de la course avec une accumulation de difficulté tant au niveau du pilotage que de l’orientation. Les premiers contacts avec les fameuses dunes de Fiambala au pied des montagnes dont le sable est très mou pourrait ainsi en surprendre plus d’une… Tout comme les premiers secteurs hors-pistes de l’aventure dont il faudra déjouer les pièges. Le CP arrivée est installé sur le bivouac situé à la sortie de Fiambala. L’altitude n’est plus la même qu’à Cafayate. Oublier l’antigel devient une faute de course… Et à plus de 1500m d’altitude, la température chute, surtout la nuit.

 

  • Étape 2 – Liaison de plus de 440 km

Le départ de cette deuxième étape s’effectue sans ordre de classement.

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Nous avons souhaité partir dans les 1ères afin de ne pas être gêner par les autres sur cette longue portion de liaison : 440 km qui s’effectue en 6 – 7 heures minimum.

Sur les étapes de liaison, le casque n’est pas obligatoire.

 

  • Étape 2 – Spéciale de 46 km – Canyon

Pour cette deuxième étape :

– Marie à la navigation

– Sophie à la conduite

 

Nous apercevons le départ de l’étape 2 situé à l’entrée de Fiambala, une ville de la région de Catamarca.

Le début de course commence par un peu de sable blanc en hors piste. Rapidement nous nous rendons compte que le sable n’est pas le même qu’au Maroc. Celui-ci est plus farineux et plus lourd. Il va falloir éviter les tankages.

Nous rentrons dans un canyon aux couleurs oranges dont les parois sont parfois très hautes.

Le canyon est grandiose ! Et c’est parti pour 14 km de rio asséché !

Nous roulons sur du sable et devons parfois nous frayer un chemin en hors piste au milieu de la végétation.

Un pur bonheur pour la conductrice qui doit maîtriser le véhicule qui chasse sur le sable. la navigatrice doit sortir régulièrement pour chercher des coupes ou le véhicule peut s’engouffrer et surtout sortir !!!

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Après pas mal de kilomètres dans ce canyon, la navigatrice doit trouver la sortie ; un passage à ne pas rater !! Pour cela, il ne faut pas hésitez à faire quelques centaines de mètres à pied et monter en hauteur pour avoir un meilleur point de vue.

Une fois, le passage trouvé, la conductrice doit faire preuve de sans froid et d’une habileté pour prendre ce passage étroit et en dévers de chaque côté. Une mauvaise appréciation du tracé, et le véhicule bascule sur le flan du véhicule ou peut se retrouver en croisement de pont.

Marie sort repérer le tracé, puis l’indique à Sophie qui l’emprunte à pied avec Marie afin de se rendre compte du chemin exact à parcourir. Puis Sophie prend son courage à deux mains, et se lance avec élan mais pas trop sur cette montée et franchit avec brillot cette difficulté sous les félicitations de Jean-Jacques REY.

Certains équipages n’ont pas eu notre chance !

Une fois sortie de ce canyon, d’autres épreuves nous attendent. En effet, nous devons trouvé notre chemin en hors piste sur du sable blanc fin ou nous avons trouvé quelques « oursins » (espèces de chardon volatils).

Notre expérience de Gazelles a été mise à profil, tant pour la navigatrice qui devait aller au cap et sortir régulièrement du véhicule pour tracer le chemin à la conductrice en fonction de la tenue du sable.

De nombreux équipages ont dégonflé leurs pneus avant d’aborder cette partie sableuse ; nous n’en n’avons pas ressenti le besoin. Rapidement, certains équipages ont vu notre aisance sur ce type de terrain et ont fait une mini caravane derrière nos tracés.

Plusieurs équipages se sont tankés dans le sable et nous ont désespérément appelé au secours. Nous sommes allées les aider à pied afin de ne pas ajouter de kilomètres à notre compteur. Nous leur avons prodigué quelques conseils de détankage et de conduite sur sable.

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Ces moments de solidarité sont très sympathiques !

Nous avons profité d’un point de vue essentiel pour la navigatrice pour faire une mini pause en haut de cette magnifique dune, toucher le sable et admirer le paysage.

En sortie de sable, nous traçons tout droit au pied de cette belle montagne en direction la BALIIIIIISE !!!!!

Une fois le check point validé, nous continuons notre route au cours de laquelle notre esprit de gazelle va être mis à contribution. Nous avons aidé des équipages tankés.

Puis nous continuons notre route en faisant le plus attention possible pour éviter des « nids d’oursins ».

Nous arrivons au pied d’une magnifique vue sur les belles dunes dans lesquelles nous allons évolués le lendemain.

Nous traversons un rio en eau : du pur bonheur !

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Nous arrivons vers Fiambala où d’autres obstacles se dressent à nous.

Ce retour à la civilisation nous permet d’apprécier le vignoble et l’architecture des maisons.

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Petite dédicace à Odile et Jean-Guy, notre partenaire Champagne RENET :

Nous arrivons à la balise de fin d’étape :

Cette longue liaison en valait vraiment le coup !

 

  • Étape 2 – Liaison en direction du Bivouac – environ 20 km

Sur le trajet du retour, nous nous sommes arrêté devant un champ de course de chevaux sur lequel nous avons trouvé une rose !!

  • Étape 2 – Bivouac

Fiambala est une ville située au sud de la région de Catamarca dans le département de Tinogasta. Son nom signifie venteux. En effet, en milieu d’après midi, avec les thermiques, un vent très fort souffle en permanence jusqu’à la tombée de la nuit.

Le bivouac comportait des douches alimentées par une cuve en hauteur chauffée par les rayons du soleil.

Sous la tente du restaurant, une animation nous attendait :

– du tissage à la main

– le ministre du tourisme de la région de Catamarca est venu nous offrir de la documentation sur la région ainsi qu’une casquette

Les équipages que nous avions détankés dans la journée nous ont invité à leur table. Nous avons passé une très bonne soirée.

  • Étape 2 – Classement

    • Classement Étape : 18ème
    • Classement Général : 9ème

 

  • Étape 2 – Revue de presse

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JT des roses au départ de la spéciale

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Retrouver le JT n°4 des Roses :